Casque obligatoire pour les enfants de moins de 12 ans (conducteur ou passager) à partir du 22 mars 2017, prime à l’achat d’un vélo électrique, course de Tressignaux…
Le vélo est d’actualité et le VAE (vélo à assistance électrique) fait de plus en plus d’émules.
Comme les jours rallongent, on commence à penser au printemps et surtout à vouloir bouger un peu plus. Alors, comme tous les ans, on se rappelle que le vélo a été abandonné dans le garage depuis l’été dernier. Mais voilà, je suis plutôt une cycliste du dimanche. Et plus les années passent et moins j’ai le courage d’en faire. Alors, si j’achetais un VAE ?
Mais pourquoi je l’achèterais ?
♦ Il s’agit d’un vélo à assistance électrique : donc si on ne pédale pas, on n’avance pas !
Là, je ne suis pas contre car il faut au minimum faire un peu d’efforts, sinon ce n’est plus un vélo. Mais l’effort réalisé n’est pas le même car on peut parcourir plus de trois fois la distance réalisée avec un vélo classique. Donc, j’apprécierai.. surtout dans les cotes.
♦ On me dit que c’est bon pour la santé, et pour l’environnement.
♦ Son prix d’achat varie de 300 à 3 000 €. Waouh, pour la balade c’est pas donné !
♦ l’autonomie de la batterie est de 40 km en moyenne. Pas de problème pour moi, je n’irai pas au-delà ! Recharger la batterie ne coûte pratiquement rien. Par contre, il vaut mieux savoir quel type de batterie on achète car son prix peut grimper jusqu’à 700 €. Donc, à l’achat j’en choisis une de bonne qualité pour ne pas la changer trop souvent !
♦ Dans l’Union Européennes, les VAE (vélo à assistance électrique) sont bridés pour ne pas dépasser la vitesse de 25 km/h. En zone urbaine, c’est plus qu’un vélo classique (15 km/h), plus qu’un bus (17 km/h) et plus qu’une voiture (18 km/h). Sincèrement, en campagne on n’est pas concernés. Ce n’est pas le vélo qui me fera gagner du temps !
♦ Et j’allais oublier : son poids. Un vélo classique pèse entre 13 à 17 kg, le VAE entre 21 et 39 kg. Il vaut mieux ne pas avoir à traîner son vélo. Donc si j’ai bien compris, il est préférable qu’il ne pèse pas trop lourd et que le moteur électrique soit placé sous le pédalier pour que le vélo soit bien équilibré.
♦ A noter que du 18 février 2017 et jusqu’au 31 janvier 2018, l’Etat versera une prime de 200 € pour tout achat d’un vélo à assistance électrique. Il s’agit du montant maximum de la prime, celle-ci étant plafonnée à 20 % du prix du vélo. L’aide sera versée, sur présentation de la facture, une seule fois par acheteur, et non pas par achat. Elle n’est pas cumulable avec les subventions versées par de nombreuses villes ou collectivités. Pour connaître les démarches à réaliser, c’est ici.
Savez-vous quelle est la capitale française du vélo ?
La capitale du vélo est Strasbourg, suivie de Grenoble puis Bordeaux. Dans l’Ouest, Rennes arrive en 4ème position tandis que Nantes se positionne à la 7ème place. Ces chiffres, publiés par l’INSEE, proviennent du recensement de la population de 2015. Pour la première fois, le questionnaire mentionnait le vélo comme moyen de transport possible pour se rendre au travail. Ainsi, à Strasbourg 16 % de la population utilise le vélo pour se rendre au travail tandis qu’ils ne sont que 7,3 à Rennes et 6.2 % à Nantes.
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Aller travailler en vélo : un usage mineur et essentiellement urbain, en Bretagne comme ailleurs
Dans l’ensemble de la France et plus encore en Bretagne, le vélo est peu utilisé pour se rendre à son lieu de travail. En 2015, seulement 22 000 personnes recourent à ce mode de transport doux représentant 1,7 % des actifs en emploi, proportion moindre qu’au niveau national (2,0 %). Cette pratique du vélo en Bretagne est plutôt urbaine, pour de courts trajets. À l’instar des autres régions françaises, les adeptes des trajets domicile-travail à bicyclette se trouvent plus fréquemment parmi les cadres, chez les hommes ou les personnes vivant seules…
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Guidon d’Or et Clou rouillé 2016
La Fédération Française des Usagers de la Bicyclette (FUB) a décerné le Guidon d’Or 2016 à la ville de Pont-Saint-Maxence (12 000 habitants située dans le sud de l’Oise). Depuis 2009, la ville s’est engagée “dans une politique en faveur du partage de la voirie et d’une circulation apaisée bénéficiant aux cyclistes et aux piétons” : mise en place de zones de rencontre, de zones 30 avec des doubles sens cyclables, mais également de nombreux arceaux de stationnement vélo et des sas vélo, explique la FUB dans son communiqué.
En 2014, l’observatoire local des mobilités actives, créé par l’AU5V, a évalué son linéaire aménagé pour les vélos à 36%, classant la ville au premier rang du département pour cet indicateur. De plus, Pont-Sainte-Maxence soutient l’atelier de réparation ouvert depuis septembre 2014 par l’association.
Et la FUB a décerné le Clou Rouillé 2016 a la ville de Saint-Maur des Fossés (76 000 habitants dans le Val-de-Marne.) à qui il est reproché d’avoir toujours donné “une priorité absolue aux voitures, avec notamment un stationnement organisé et généralisé sur les trottoirs” alors que la commune est “par sa géographie et son histoire, naturellement cyclable”.
Le communiqué de la FUB explique que “la ville refuse d’entendre l’association Place au Vélo à Saint-Maur, qui pourtant propose des solutions simples et réalistes pour rendre la ville cyclable et s’investit dans les animations proposées par la Ville”. Au final, les cyclistes sont contraints d’utiliser les voies principales les plus dangereuses. On compte à Saint-Maur deux fois plus de cyclistes blessés par habitant que dans les autres communes du Val de Marne comparables, selon la FUB.
Enfin, la Fédération souligne que “la Ville a refusé la proposition du Stif et du Conseil départemental d’installer des parkings vélos couverts et en nombre suffisant dans les gares RER, fréquentées par 500 cyclistes par jour”.
Et vous, à qui décerneriez-vous le Guidon d’Or sur notre commune ?
Pour ma part, je le décernerai à une voisine qui habite aux Fontaines, Mme Pinel, que je croise toujours à vélo (et moi toujours en voiture ! )
Catherine B.
