Dans Cérémonies

La journée du 8 mai

On dit communément que l’armistice a été signé le 8 mai 1945. En fait, la capitulation de l’Allemagne a eu lieu le 07 mai à 02 h 41, à Reims (les combats devaient s’arrêter le lendemain).Le 08 mai 1945, à 15 heures le Général de Gaulle annonce officiellement la fin de la guerre et toutes les cloches des églises de France sonnent. Depuis lors, une cérémonie de commémoration a lieu dans toutes les villes et villages de France : un rassemblement autour du monument aux morts pour y déposer une gerbe et chanter la Marseillaise.

Une tradition perdure à cette occasion : la fleur de Bleuet en tissu. En 1925, des infirmières ont créé une association pour venir en aide aux mutilés de la Première Guerre 14-18 : « l’œuvre nationale du Bleuet de France ». Le bleuet symbolise la fleur des champs, le drapeau français et le surnom des jeunes soldats lors de la Grande Guerre. Aujourd’hui, il est le symbole officiel de mémoire et de solidarité envers le monde combattant et les victimes des conflits.

Une commémoration solennelle

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Plus d’une trentaine de personnes y assistait.

Monsieur Le Maire a salué la mémoire de Gaston COTARD, porte-drapeau pendant de longues années.A 92 ans, Gaston COTTARD était le doyen de Tréguidel et la dernière personne à représenter les combattants de la guerre 39-45. Avec lui, une page de l’histoire de notre commune se tourne.

Il reste désormais quatre anciens combattants pour assurer le devoir de mémoire, souligné par Monsieur Le Maire  mais aussi par Monsieur de MONFORT, représentant l’UNC  (Union Nationale des Combattants).

Conformément au protocole, Monsieur Le Maire a lu le message de M. Kader ARIF, Secrétaire d’Etat auprès du Ministre de la Défense, Chargé des Anciens Combattants :

« …en ce 70ème anniversaire de l’année 1944, la République rend un hommage solennel à tous ces combattants, artisans de notre libération…

Le Général de Gaulle l’a dit… : « Pas un effort de ces soldats, de ces marins, de ces aviateurs, pas un acte de courage ou d’abnégation de ses fils ou de ses filles, pas une souffrance de ces hommes et de ces femmes prisonniers, pas un deuil, pas un sacrifice, pas une larme n’auront donc été perdus… »…

Se souvenir est un devoir et une nécessité….
Le 8 mai 1945 constitue une date fondatrice de ce magnifique édifice qu’est l’Europe de la paix… »

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Puis, Monsieur de MONTFORT a lu le message des Anciens Combattants :

« Cette cérémonie commémorative de la guerre 39-45 a pour but de nous rappeler au souvenir de ceux qui ont donné leur vie pour la sauvegarde de nos libertés et de l’indépendance de la France…

C’est non seulement un devoir de mémoire et de reconnaissance mais aussi une prise de conscience que nos libertés ne sont jamais définitivement acquises

 L’enseignement du devoir de mémoire incombe non seulement aux associations d’anciens combattants, mais tout d’abord et en premier lieu au milieu familial, puis aux hommes politiques et plus particulièrement à ceux qui ont en charge les programmes scolaires.

Les anciens combattants de Tréguidel, peu nombreux à présent, doivent trouver un relais parmi les Soldats de France, c’est-à-dire tous ceux qui ont eu l’honneur de porter l’uniforme militaire et de servir sous les couleurs de la France…….. « .

 Et pour finir, Maël Briand a  lu un texte transmis par les Anciens Combattants qui est un « message d’espérance ».

« 70 ans se sont écoulés depuis le débarquement des Alliés… Le 8 mai 1945, le IIIème Reich capitulait sans condition. Cinq années de lutte, de clandestinité, de résistance… cinq années de souffrance pour des milliers de familles… cinq années qui coûtèrent la vie à des millions de soldats, de résistants, de civils, sans oublier les prisonniers et les déportés…

Le 8 mai, il est du devoir de tous les Français de rendre hommage aux « Morts pour la France » qui ont donné leur vie afin de permettre aux générations futures de vivre dans la dignité, la liberté et la paix… »

Un moment émouvant

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A l’issue de la commémoration,  Marcelle GICQUEL  a présenté un moment de la vie des Tréguidelais, pendant la guerre. Un panneau, visible à la Mairie, relate la chute de l’avion Lady Godiva sur la commune.  Michel COCHEREL  a également apporté avec émotion un témoignage de ce moment qu’il a vécu à l’âge de 9 ans, qui est resté gravé dans sa mémoire. 

http://stquaypx.wordpress.com/page/12/

http://www.archeosousmarine.net/

Un temps fort pour les personnes présentes,  surtout pour celles dont l’évocation de la guerre a fait ressurgir des souvenirs qui leur appartiennent.

Un devoir de mémoire

A l’heure où plusieurs pays basculent dans la violence, où des peuples s’entre-tuent,  il n’est pas inutile  de rappeler qu’une guerre n’est jamais belle,  qu’elle emporte avec elle des vies et laisse des familles endeuillées. 

La commémoration du 8 mai, comme celle du 11 novembre, c’est rendre hommage à  des hommes et des femmes qui ont refusé le totalitarisme et se sont battus pour notre liberté

Aujourd’hui encore, des soldats français sont présents dans le monde pour protéger la vie de personnes prises au piège de guerres civiles, ethniques. Ils ne se battent pas pour la France mais la France leur demande de s’interposer dans des conflits au nom de la liberté.

Pour certains, la vie s’est arrêtée trop tôt, trop brutalement. A ces soldats,  nous sommes redevables d’un devoir de mémoire.

Catherine B.

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