Dans HISTOIRE

François JARNO est né à Tréguidel le 19 juillet 1896. Son père, Pierre Jarno, est laboureur et sa mère Marie-Françoise Allée est ménagère, c’est-à-dire femme au foyer. Il est incorporé au 25ème Bataillon des Chasseurs à pied le 11 avril 1915.  Pour remédier au manque de soldats, on faisait appel aux classes par anticipation : ainsi la classe 1916 dont François Jarno faisait partie a été incorporée en avril 1915 au lieu d’octobre 1916. Il part en zone de front le 1er décembre 1915 et rejoint le 25ème Bataillon des Chasseurs le 17 avril 1916.

Ce bataillon fait partie de la 80ème brigade d’Infanterie, 40ème division d’Infanterie (jusqu’en juin 1915) puis 127ème division, 6ème corps d’Armée du Général Verraux.

Nous tentons de retracer le parcours de François Jarno depuis son arrivée au front à travers l’historique du 25ème B.C.P.

Secteur Champagne (octobre 1915 - juin 1916)

Le 19 octobre, le bataillon est alerté et transporté en camions à l’ouest de Mourmelon, en réserve, le Boche ayant fait une forte attaque avec gaz à la Ferme de Constantine. Son intervention n’ayant pas été utile, on le ramène à Trépail, au sud de Verzy, jusqu’au 27, date à laquelle il est enlevé encore en camions et débarqué à Suippes. Il va tenir et organiser le secteur qu’il a conquis en septembre à l’est de Navarin.

Ce séjour de six mois fut une dure période de souffrances et de privations. L’hiver fut rude, la pluie minait et faisait écrouler les parapets, une boue blanche et collante rendait très pénible la circulation dans les boyaux, longs de plusieurs kilomètres. Il faisait froid, les vivres arrivaient la nuit tout refroidis ; les obus, les torpilles, les grenades à fusil, rendaient la vie très difficile.

L’affaire la plus notable fut celle du 27 février, où le Boche, ayant attaqué P. 15 et P. 16, s’empara de toute la première ligne, faisant de nombreux prisonniers au 19e B. C. P. et au 172e R. I. qui avait relevé la veille le 35e . La contre-attaque prévue aussitôt et pour laquelle le 25e fut alerté n’eut pas lieu. Perte des six mois : 5 officiers ; 145 gradés et chasseurs.

Le 4 juin, le bataillon partait en camions pour Cheppy (8 kil. sud-est de Châlons), où il restait trois semaines au repos et à l’instruction. Mais la bataille de Verdun, commencée déjà depuis trois mois, était arrivée au point critique, le 25e se devait à lui-même d’y paraître à l’heure décisive.

Le 21 juin, il était transporté en camions à Houdainville (4 kil. sud-est de Verdun). Il ne devait y rester que trois jours. – source BnF

Verdun (28 juin - 15 juillet 1916)

Le 28 juin au soir, le bataillon relève le 26e B. C. P. au Bois Fumin. Le temps est mauvais, il pleut depuis trois jours avec des alternatives de coups de soleil brûlant. Le sol est bouleversé par les obus et par la boue, ce ne sont partout que cadavres d’hommes et de chevaux, canons de tous calibres retournés, et dominant tout ce paysage le fracas de l’artillerie, batteries en action près de nous, obus de tous calibres éclatant partout.

Pendant six jours, au milieu des bombardements, des attaques et contre-attaques incessantes, des fusillades, des lueurs des fusées éclairantes et des artifices à signaux, le 25e tient ferme la ligne dont il a la garde, et le 4 juillet il redescend, la laissant toujours intacte. Deux compagnies (5e et 6e ), restées jusque-là en réserve, sont envoyées à la batterie de Damloup et y restent deux jours en renforcement du 172e R. I. très éprouvé. Le bataillon rassemblé de nouveau à Houdainville y attendait l’ordre de départ pour l’arrière, les autres corps de la Division étant déjà partis, lorsqu’une puissante attaque boche se produisit le 10 juillet sur la rive droite (groupement MANGIN). Il est aussitôt alerté et, le 11, est porté en réserve au tunnel de Tavannes.

Le 12 juillet, le Fort de Souville est très menacé, le bruit court qu’il est déjà pris; c’est le dernier obstacle, la dernière crête avant Verdun. Le 25e reçoit l’ordre de le reprendre. A 10 heures, sous un barrage fou, en colonne par un, il sort du tunnel, par un boyau démoli, encombré de cadavres, avec de l’eau souvent au-dessus du genou. Arrivé au fond du ravin, on prend la formation d’attaque, et le bataillon, à travers un nouveau barrage, remonte vers le 9 fort, manœuvrant comme sur la place d’armes. Les compagnies de tête arrivent là-haut en même temps que le Boche, et le rejettent en désordre en lui faisant des prisonniers. Puis les unités sont réparties, la défense du fort est organisée, et pendant trois jours on reste encore là sous un bombardement incessant. Enfin, le 14 juillet au soir, on était définitivement relevé.
Le 16, on embarquait en chemin de fer pour la région de Reims.
Depuis le 28 juin, en seize jours, le bataillon avait perdu à Verdun : 8 officiers ; 305 gradés et chasseurs. Mais il était cité à l’ordre du corps d’armée.

Secteur de Soissons (août 1916). — Après trois semaines de repos à l’ouest de Reims (Gueux et Magneux), le bataillon prend le secteur de Soissons du 8 au 25 août ; le calme y est complet, l’Aisne qui sépare les deux partis garantit contre toute surprise. Peu de bombardements. Le 25, les camions l’emmènent au repos au sud de Fismes pendant treize jours.

Le 6 septembre, départ en chemin de fer pour la Somme (Guignemicourt), et le 15 en camions pour le bivouac, à 3 kilomètres sud de Bray sur-Somme. Le 22, on remonte par étapes vers Bouchavesnes. – source BnF

La Somme (septembre - décembre 1916)

 Le bataillon exécute une marche de 18 kilomètres pour aller cantonner à Guignemicourt, sauf la 2e compagnie qui reste à Clairy.

Le 12 septembre, par décision du Général commandant la 6e C.A., le capitaine Dumont, commandant de la 5e compagnie, est nommé capitaine adjudant-major en remplacement du capitaine L’Helgouach. Cette heureuse nomination est accueillie avec beaucoup de joie par tout le bataillon. Le capitaine Dumont était connu pour sa grande bonté et sa paternelle autorité.

Jusqu’au 15 septembre, le Bataillon partage son temps entre la manœuvre et le repos.

Le 15 au matin, les unités du 25e sont transportées en camions-auto au sud de Bray-sur-Somme. Nous sommes arrivés dans la zone d’offensive.

Bivouaqués sous la tente, nous entendons de nouveau la voix du canon.

D’autre part, les abords de Bray et le village même sont occupés par des troupes anglaises dont l’offensive se déroule méthodiquement en même temps que la nôtre.

Une activité extraordinaire règne dans ce coin de front. C’est un va-et-vient continuel de convois de ravitaillement de toutes espèces.

Pendant sept jours, nous allons rester sous la tente, inhospitalière à cette époque de l’année, car les nuits sont fraîches, et il pleut continuellement. Bref, nous ne demandons qu’à attaquer le plutôt possible pour quitter ce bivouac.

Le 21 septembre, on parle de reconnaissance du secteur, et les renseignements recueillis sont plutôt favorables.

Effectivement le 22 au matin, départ. Nous allons bivouaquer au Moulin de Fargny (N.O de Curlu) où l’on est encore plus mal qu’à Bray. Ici c’est le plein bled. De grosses pièces de marine tirent derrière nous, et chaque départ nous assourdit. Nous ne sommes même plus sous la tente. On dort dans des tranchées larges et peu profondes recouvertes de nos toiles de tente.

Et puis, comme malgré soi, on pense à la journée du 25 septembre ! Qui est en passe de devenir la date anniversaire du Bataillon, si nous attaquons ce jour-là.

En effet, le 24 au soir, en route. Le Bataillon doit jouer un rôle important dans une attaque d’ensemble. Nous relevons dans les tranchées le 19e B.C.P. Nous sommes en liaison à droite avec le 106 R.I., à gauche avec le 29e B.C.P.

La relève est plutôt pénible ; le terrain est bouleversé, rendu glissant par plusieurs journée de pluie ; les moindre ravins sont écrasés par de l’artillerie ennemie, et quand le temps sera favorable, les obus à gaz arroseront tout le terrain, en arrière de la ligne de bataille.

Heureusement les commandants d’unités ont reconnu le terrain à parcourir ; grâce aux dispositions prises, les endroits dangereux sont traversés pendant de courtes périodes d’accalmie.

Bouchavesnes (26-27 septembre 1916).
La bataille de la Somme se poursuit depuis près de trois mois : l’armée allemande recule sous nos coups, et déjà elle a dû abandonner son effort sur Verdun. Dans la nuit du 24 au 25, le bataillon monte en ligne ; l’ennemi qui se sent menacé bombarde sans trêve nos parallèles de départ, et nous fait du mal.

L’attaque a lieu le 25 septembre à midi 35. L’objectif est la ferme du Bois l’Abbé et les hauteurs à l’est du canal du Nord : par là se poursuit l’encerclement et la délivrance de Péronne. D’un bond les chasseurs atteignent la première tranchée ennemie et y font des prisonniers. La vague progresse sous un feu nourri de mousqueterie et de mitrailleuses. Les pertes sont sensibles ; le commandant CABOTTE est blessé. Sous le couvert des fusils-mitrailleurs qu’on utilise pour la première fois et des mitrailleuses, on progresse encore. La 2e compagnie arrive à la tranchée Turka et la nettoie par un dur combat corps à corps. Elle est assaillie par sa droite et par sa gauche et, à moitié encerclée, résiste à tous les assauts.

Le 26, après une violente préparation d’artillerie, le Boche prononce deux attaques à 16 heures et à 21 heures. Elles sont pour lui deux échecs sanglants. Enfin, le 27, le 29e B. C. P. venait relever le 25e . Pertes : 11 officiers ; 451 gradés et chasseurs. Une citation à l’ordre du corps d’armée en était bientôt la récompense. – Extrait JOM

La journée du 25 septembre 1916

Le bataillon est déployé entre Bouchavesnes et la ferme du Bois l’Abbé.

Les compagnies de réserve sont très près de la première ligne ; le P.C. et le poste de secours avancé dans une petite carrière près de la route Nationale. Il n’y a aucun abri, alors que les tirs sont très violents sur la route et ses abords. Si bien que la carrière offre bientôt un spectacle effrayant.

Un des premiers, le docteur Attané, est grièvement blessé ; il est difficilement transporté à l’arrière, et ne rejoindra le bataillon dont il avait été le Médecin Chef pendant plus d’un an. C’est une grosse perte pour les blessés ; il joignait à son calme toujours souriants une affabilité sans bornes, un dévouement sans égal, et plusieurs fois on le vit en tête d’une équipe de brancardiers, relevant les blessés et les emmenant vers son poste de secours, bridant les plaies, et dirigeant au plus vite les blessés vers l’arrière.

Combien de survivants du 25e lui doivent-ils d’être encore en vie, et lui seront reconnaissants des soins dont ils ont été entourés des leurs blessures.

Le 25 septembre est le jour J. 12h. 35 est l’heure H.
Bien emmenée, la 1re ligne atteint ses objectifs capturant de nombreux prisonniers ; à droite la 1re compagnie dépasse largement la tranchée qui lui était assignée.Le sous-lieutenant Lardy, de cette compagnie, est grièvement blessé, et sera fait Chevalier de la Légion d’Honneur sur son lit d’hôpital avant de mourir. Le capitaine Durel, qui commande la 1re, tombe blessé à son tour ; c’est alors que les chasseurs de cette unité, voyant leur capitaine tomber, veulent venger la perte qu’ils viennent de subir, et enlèvent de haute lutte la tranchée ennemie, progressant plus loin encore.

Le chasseur Wirtz s’élance au secours du capitaine Durel, alors que se déclenche le barrage d’artillerie ennemie. Les obus tombent drus autour d’eux. Alors voyant le danger, Wirtz traîne son capitaine dans un trou d’obus, et pour faire un bouclier de son corps, se couche sur lui, et reçoit une pluie d’éclats qui le tue. Il a sauvé la vie de son chef.

Sous les ordres du capitaine Hinterlang, la 5e compagnie progresse, mais elle est décimée par des mitrailleuses de la tranchée Detwa qui n’a pas été détruite par notre artillerie et qui est garnie d’ennemis. Le brave sous-lieutenant Wagnerest tué (il était au front depuis le début de la campagne, sans jamais avoir été blessé)

Le caporal Lestage ( 5e compagnie ), s’étant aperçu qu’un de ses fusiliers mitrailleurs venait de tomber, s’empare de son arme et dirige sur une mitrailleuse ennemie un tir bien ajusté, réussissant à la réduire au silence pendant un instant, et permettant à des groupes voisins de progresser. Il est tué quelques instants plus tard, en repartant en avant.

Le chasseur Daligné (5e) se porte seul au devant des mitrailleuses ennemies ; ses camarades le suivent, et réduisent au silence une mitrailleuse allemande.

Le 26 septembre, sous un feu violent d’artillerie, il transporte seul un de ses camarades blessé, qu’il a le bonheur de déposer au poste de secours. Le caporal Hauptmann (5e) est blessé à 50 mètres de la tranchée ennemie. Autour de lui les blessés sont morts.

Le 28 septembre une patrouille française arrive jusqu’à lui. Il l’arrête et donne à l’officier qui la commande des renseignements sur la situation, mais l’ennemi est mis en éveil, on ne peut l’emporter.

Enfin le 30, une nouvelle patrouille arrive près de lui, et le ramène dans nos lignes. Un de ceux qui le portent est tué. La blessure de Hauptmann s’est envenimée, sa cuisse est labourée par un éclat d’obus. Il arrive à l’hôpital de Marcelcavepour y mourir du tétanos.

A gauche, la 2e compagnie subit des pertes, mais réussit à enlever une portion de la tranchée Turka. Le caporal Larmet y pénètre en tête et réussit à se débarrasser des allemands dans un vif combat à la grenade.

Le chasseur Marie est blessé au début de l’action, mais tient cependant à accompagner son chef de section. Il arrive dans la tranchée ennemie et est de nouveau blessé ; sur ordre de son chef, il quitte le combat en disant : «  Je suis content maintenant, j’ai fait tout mon, devoir. » Le chasseur  Mahaut est très grièvement blessé, en arrivant dans la tranchée. L’adjudant Moreau, originaire de Dravegny, venait voir sa famille, pendant le séjour du Bataillon dans ce cantonnement. Il est tué à la tête de sa section. Le caporal-fourrier Dasque est tué, le sergent Bouret est tué, le sous-lieutenant Barbier est blessé, et combien d’autres encore.

La 3e compagnie rejoint les premières vagues dans la région de la 1re tranchée allemande ; au cours de la progression, le capitaine Pinart, commandant la compagnie, est blessé ; le chasseur Mas, près de lui, est grièvement blessé et sera amputé d’une jambe.

A droite, le 106 R.I.n’ayant pu déboucher, la 1re compagnie se trouve prise d’enfilade. A 20 heures, sur ordre du Commandant elle se repliera en arrière.

La 5e compagnie repousse une contre-attaque venant du ravin. Sur tout le plateau où s’est effectué la progression, un feu terrible de mitrailleuses fait subir de lourdes pertes et rend les transmissions précaires, les fourriers de la liaison du Commandant font des prodiges de valeur et sont presque tous touchés.

Le fourrier Vezin de la C.M.2 , qui occupait  dans la vie civile un poste important, et qui quoique dégagé de toute obligation militaire, avait tenu à s’engager dans une unité combattante, est tué sous les yeux de son frère, la capitaine Vezin,commandant de la C.M.2. Aux cours de la nuit, la situation du front étant stabilisée, le capitaine Vezin, qui avait été blessé au cours de l’action, descend au poste de secours pour se faire panser.

En sortant du poste un obus éclate, et tue net ce brave Capitaine, si apprécié  par sa bravoure souriante et son commandement paternel. A 50 ans, il avait demandé à servir dans les chasseurs, et c’est en chasseur ardent, impitoyable pour l’ennemi, qu’il était ravi à l’affection de sa compagnie.

Le Commandant ayant besoin de renseignements sur la 1er ligne, le caporal Pagel, de la S.H.R., s’offre volontairement pour aller les recueillir ; il est grièvement blessé. Le caporal Nef, de la 1re compagnie, s’offre à son tour, pour essayer de renseigner le Commandant ; il est tué. Le chasseur Castet (Auguste), de la C.M.1., part également comme volontaire pour reconnaître les emplacements occupés par les compagnies de 1re ligne. Il met plusieurs heures pour accomplir sa mission et rapporte, heureusement les renseignements demandés.

A 20 heures, une rafale d’obus tombe sur la carrière et blesse le commandant Cabotte, le sous-lieutenant Lorrain et le sous-lieutenant Southgate. Cette carrière est un véritable enfer, et cependant les blessés y affluent. Les brancardiers paient un lourd tribut ; parmi les tués : Laville, Millot.

Il n’y a plus de pansements, et pas d’eau. Blottis contre le talus, en l’absence de tout abri, les blessés souffrent en silence. De nombreux blessés graves sont restés sur le terrain d’attaque ; impossible de s’approcher d’eux de jour. L’arrière ne peut envoyer des brancardiers en renfort, on en demande partout. Enfin, à la chute du jour, le tir ennemi se ralentir un peu, les évacuations commencent, elles dureront une bonne partie de la nuit, et les blessés se retrouveront presque tous à l’hôpital d’évacuation de Marcelcave.

Comment ne pas admirer la vaillance, la remarquable organisation du médecin aide-major Rousseau, qui, après la blessure du médecin major Attané, assuma le direction du service de santé en cette terrible journée. Les pertes du Bataillon étaient de : 3 officiers tués,8 officiers blessés, 9 sous-officiers tués et 29 blessés, 129 caporaux et chasseurs tués et 285 blessés.

Le 25 septembre, à 24 heures, les éléments du Bataillon étaient relevés par un bataillon du 172e R.I. Il se portait en réserve de la brigade au Bois Madame contre la pente E. du Ravin de Bouchavesnes.

Le 27, le Bataillon se reconstitue à la valeur de 3 compagnies et de 1 compagnie de mitrailleuses. Ainsi reformé, il reçoit l’ordre d’appuyer le 172e violemment contre-attaqué à la ferme du Bois l’Abbé.

La compagnie du lieutenant Charles est engagée à l’est de la ferme et contribue à maintenir la situation au prix de pertes assez élevées. Enfin, dans la nuit du 27 au 28 septembre, le Bataillon est relevé définitivement et vient bivouaquer près du Moulin de Fargny

Mais la bataille engagée demande chaque jour des troupes fraîches, les bivouacs doivent être laissés libres pour les troupes qui montent en secteur. Aussi chaque jour le 25e est obligé de changer de camp, et les tentes que devaient occuper les chasseurs n’étaient pas libres. Extrait JOM

La ferme du Bois L’Abbé, aujourd’hui disparue, est visible sur la carte.  Elle se trouvait juste derrière le monument qui a été érigé à la mémoire des soldats de Bouchavesne tués en 14-18.

C’est là que François Jarno est mort le 25 septembre 1916 à l’âge de 20 ans.

Photo publiée avec l’accord de son propriétaire, Pierre dont le grand-père faisait partie de la 25ème BCP.

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Showing 2 comments
  • Pierre Saillard
    Répondre

    Merci pour ces informations sur François Jarno qui était le frère de mon grand père Augustin.
    Lorsque Francois est monté au front il a croisé fortuitement Augustin qui rentrait à la maison suite à des blessures. Il avait reçu des éclats d’obus.

    • Catherine B.
      Répondre

      Le parcours de François Jarno sera présenté lors de l’exposition réalisée pour le centenaire 14-18 de Tréguidel. Une bougie du souvenir nominative sera déposée, pour chaque soldat, devant le monument aux morts lors de la cérémonie du 11 novembre.

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